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WELCOME TO THE 'GOOD OLD DAYS'
Nostalgia for cycling’s rich heritage is alive and pedalling. Images from a time cycling seems to have forgotten remind us how dramatically the pro scene has changed in a few short decades.

Three stars of the 1980s, Guiseppe Saronni, Bernard Hinault and Jean-René Bernaudeau, link arms while the world champion appears to be singing… although it’s likely he’s protesting.


The wonderful images of cycling’s past, are perhaps even more relevant today with the advent of the hipster vintage cycling aesthetic. Luckily there are a number of social media historians and archivists who regularly post pictures of past glory and bygone heroism. This blog aim to reminisce over the 'Glory Days' when steel was the real deal, when all wheels were aluminium alloy, and when helmets were a serious rarity.

We wish to update our collection as it grows, to take you to unusual and mythical places that have marked the history of the bicycle and cycling. 

Your cycling friend.
Olivier Vandystadt 

[Traduction française ci-dessous]

BIENVENUE AU 'BON VIEUX TEMPS'
La nostalgie du riche patrimoine du cyclisme est bien vivante. Des images d'une époque que le cyclisme semble avoir oubliée nous rappellent à quel point la scène professionnelle a changé en quelques décennies.


Trois stars des années 1970, Eddy Merckx, Joop Zoetemelk, Gösta Pettersson, dont le maillot jaune attire tous les regards et toutes les convoitises ! 


Les merveilleuses images du passé du cyclisme sont peut-être encore plus pertinentes aujourd'hui avec l'avènement de l'esthétique hipster du cyclisme vintage. Heureusement, il existe un certain nombre d'historiens et d'archivistes des médias sociaux qui publient régulièrement des photos de la gloire passée et de l'héroïsme révolu. Ce blog a pour but de se remémorer les jours de gloire où l'acier était la vraie affaire, où toutes les roues étaient en alliage d'aluminium et où les casques étaient une rareté.

Nous souhaitons mettre à jour notre collection au fur et à mesure qu'elle s'enrichit, pour vous emmener dans des lieux insolites et mythiques qui ont marqué l'histoire du vélo et du cyclisme. 

Votre ami cycliste.
Olivier Vandystadt 


16/09/2023
THE 
ROUBAIX SHOWERS
RACE FANS have for a long time been fascinated by the bleak-looking, brutalist showers facility used by Paris–Roubaix riders after finishing another dust- or mud-infused edition at the velodrome. So, to get some insights on the "what, where, why and how" of this iconic installation...welcome to the backside of cobblestones!




First, a brief history. The showers weren’t designed to be used by grimy bike racers, but by underprivileged schoolkids. In 1921, 25 years after the first edition of Paris–Roubaix, as part of a community program to improve the health of factory workers’ children, the city government created a 20-hectare sports park that included playing fields, a football stadium, a spacious daycare center and an outdoors school—which is where the shower rooms were built. The original velodrome that hosted the French classic’s finish had been destroyed in World War 1 and wasn’t replaced for two decades, and the first time Paris–Roubaix finished on the new velodrome was in 1943—and that’s the year when the Hell of the North survivors used the showers for the first time.






"There are rows of small concrete cubicles at the front of a large area. This is where the riders take their bag of dry clothing to change into. They’re usually exhausted and sit down on the wooden-slat seats before undressing. Then they have to walk to the back of the room where there’s a double row of showers."

 

There are actually two large changing rooms with showers. One has 45 stalls with two dozen showerheads, the other has 40 stalls and 20 showerheads. One factor that retained the tradition of using the century-old showers was the organizers decision to install brass nameplates for every Roubaix winner on the stall sidewalls. So, there’s room for a total of 84 nameplates.

Here we are just in front of the vestibule with the nameplate of Francesco Moser, winner of Paris-Roubaix in 1978, 79 and 80. 


DANS LES DOUCHES DE PARIS-ROUBAIX 
Comme si vous y étiez: les coureurs dans les douches du vélodrome de Roubaix juste après l'arrivée, avec à la fin de la vidéo l'interview de Merckx avec Jan Raas vainqueur de Paris - Robaix 1982.

Paris-Roubaix est une course de traditions. Outre les célèbres pavés qui jalonnent le parcours, il est aussi une coutume qui clôture l'épreuve : le passage dans les douches du stade vélodrome. Un lieu devenu mythique ; chaque douche roubaisienne est ornée d'une plaque gravée du nom d'un vainqueur de l'Enfer du Nord. En 1982, c'est Jan Raas qui décroche le gros lot. Les autres se décrottent et pansent leurs plaies...

Au micro avec Théo Mathy (Journaliste), Jean-Luc Vandenbroucke, Stephen Roche, Fons De Wolf, Roger De Vlaeminck, Eddy Merckx, Francesco Moser, Jan Raas, Bernard Hinault. 

https://www.sonuma.be/archive/dans-les-douches-de-paris-roubaix

 

8 août 2023
1965: LE DOUBLÉ DAUPHINÉ LIBÉRÉ / BORDEAUX-PARIS, UN PARI INCROYABLE ET FOU DU CYCLISTE JACQUES ANQUETIL



Signature de Raphaël Géminiani lors de ma visite au sein de sa maison de retraite le 8 août 2023.

LE PLUS GRAND EXPLOIT DU VÉLO
Raphaël Géminiani, a décidé de convaincre Jacques Anquetil de basculer dans un insensé projet, à savoir relier le départ de la classique Bordeaux-Paris quelques heures après sa victoire dans le Dauphiné Libéré du 22 mai au 29 mai 1965, âprement gagnée dans son duel avec Poulidor qui était très fort, mais il a réussi à le battre". Il termine la course à Avignon vainqueur mais dans un état d'épuisement total. 

 

L’IMPENSABLE DÉFI
Au pied du podium à 17:00 à Avignon lors de sa victoire finale dans le Dauphiné Libéré, direction Nîmes en voiture pour rejoindre dans les plus brefs délais le départ de l'autre course, à Bordeaux, "le général de Gaulle (passionné par cette folie) avait mis un avion privé à disposition de Jacques Anquetil et Raphaël Géminiani à l’aéroport de Nîmes-Garons d’où ils ont aussitôt décollé à 18:58.


DÉPART DE NUIT
Anquetil a dormi et mangé un tout petit peu dans l'avion". Pendant ce temps là, Géminiani repensait comment il avait proposé à l’épouse d’Anquetil de manipuler son mari pour ce qui restera le plus grand exploit du vélo à jamais égalé dans l’histoire du cyclisme. À 2 h 30, Anquetil fait partie des coureurs engagés prenant le départ de Bordeaux-Paris.


 

La course (600 km, environ 14h !) était constituée de deux parties :

  1. une première à faire dans la nuit, jusqu'à 6h, quelque soit le temps, jusqu'à Poitiers 
  2. une seconde où le coureur se plaçait derrière un engin motorisé appelé derny afin de réduire la résistance de l'air, ce qui lui permettait d'atteindre Paris à des vitesses de l'ordre de 50 à 60 km/h.


Rare and sought-after Derny from the FORD FRANCE GITANE team. Made in aluminium in the 60's by Salza.

 



Au cours de la nuit, à plusieurs reprises, il a manifesté son envie auprès de son directeur sportif Géminiani d’abandonner, mais ce dernier refusa!

 

Au petit matin on entend "Anquetil est là, Anquetil est toujours là". A Chatellerault, quand il prend la roue de son entraîneur Jo Goutorbe, il n’y a plus que François Mahé devant lui. Il le rattrape à 25km de l’arrivée et s’envole dans la célèbre côte de Picardie. Dans la côte de Château-Fort, il y avait une file indienne d'être humains, des deux côtés, quasiment jusqu'à Paris, qui l'acclamait". Quand il pénètre sur l’anneau du Parc des Princes, il a 57 secondes d’avances sur Jean Stablinski et Tom Simpson. Anquetil gagne l’impossible doublé!





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